Deux sites reprennent les mêmes photos, où sont présentées des Peugeot rares ou demeurées à l'état de prototype. Nous aurons l'occasion d'y revenir.
. Intéressons-nous pour l'instant à la Peugeot 303 dont ce premier site (1) nous apprend l'histoire. La voiture présentée ici ressemble à la Ford Crestline de 1952. La légende est intéressante car elle évoque la genèse, puis les raisons de l'abandon de la 303.
(1)(F) http://www.planet.fr/auto-peugeot-les-modeles-jamais-sortis.18698.1499.html?page=0,9
. Les mêmes photos apparaissent sous forme d'illustrations de différents paragraphes dans le blog d'Aladdin1966 (2), qui a sans doute repris les photos du diaporama précédent.
(2)(F) http://aladdin1966.spaces.live.com/Blog/cns!8348807CEB6375C7!4981.entry
Mais en regardant de près, on aperçoit à l'arrière-plan le détail - le feu arrière - d'un autre prototype.
Il semble bien qu'il s'agisse de la maquette présentée ces jours derniers dans la vitrine du concessionaire de la marque sur les Champs-Elysées, avec l'étiquette "303" dont les photos figurent ci-dessous. Il s'agirait donc d'un deuxième prototype 303, je n'en ai pas retrouvé trace ailleurs sur le web.
Reste à trouver la troisième maquette, dont on distingue l'avant, en haut à gauche sur les photos des sites passés en revue dans ce post.
mercredi 19 mai 2010
dimanche 27 juillet 2008
19. Vespa 400 (Siata Mitzi)
Beaucoup de voitures à moteur arrière sur ce blog. Ce n'est pas ce post sur la Vespa 400 qui le démentira. Cette sympathique voiture à petites roues et au bruit unique doit en partie sa (grosse) cote d'amour à sa bouille, son assise décidée, sa ligne, son pavillon un peu fuyant qui lui donne des airs de GT... Mais pour trouver de ses prototypes sur le net, rien. Ou alors, la vérité est ailleurs.
. Ce site exhaustif entièrement dévoué à la Vespa 400, tenu par l'un de ses heureux propriétaires possesseur d'un modèle rouge Satan, mais oui ! présente des informations sur sa genèse, ses caractéristiques... C'est la page consacrée aux miniatures (1) qui retient l'attention pour ce qui concerne les prototypes. Quelques modèles sont surprenants. Il est précisé en exergue que plusieurs sont des exemplaires uniques, réalisés par un Belge passionné de miniatures. Ainsi cette Vespa rouge et crème qui tire une remorque construite à partir d'une caisse de Vespa 400. Un utilitaire peu pratique, même sans moteur ! Les remorques sont d'ailleurs légion sur la page ; on rit, car la Vespa 400 n'avait qu'une puissance de 12cv SAE, soit 18cv DIN. On trouve encore ici une Vespa Pichon-Parat vraisemblablement apocryphe ; une Vespa barchetta jaune, de course ; un curieux, somme toute banal break Vespa 400, presque laid ; un pick-up (!) et, plus surréaliste encore, sa version ice cream van, sans doute une vraie rareté dans la réalité, une soixantaine de Vespa seulement ayant été exportées outre-Manche. On imagine les glaces réchauffées par le moteur.
(1)(F) http://www.ma-vespa-400.com/vespa-400-photos-jouets.php
. Peut-être... mais en fouillant, vous tomberez sur cette incroyable Vespa sport profilée (2), une vraie barchetta cette fois - au sujet de laquelle les recherches sont lancées. Il s'agit sans doute moins d'un prototype que d'un exemplaire unique, mais il serait dommage de ne pas en parler.
(2)(F) http://www.ma-vespa-400.com/photos/photos-50ans2007-81-82.html
(2)(F) http://www.ma-vespa-400.com/photos/photos-50ans2007-80-81.html
. Une découverte, ce site, qui présente des miniatures Dinky Toys modifiées (et à ce titre, prototypes !), où on retrouve les modèles indiqués ci-dessus à partir de l'accueil, une fois "entré dans la boîte" (3), en déroulant vers le bas et en allant sur "Dinky Vespa".
(3)(F) http://sthubert.freeheberg.com/
. La solution pour retrouver la trace du prototype de la Vespa 400 a été suggérée par le webmaster du site du Club Capaction (http://capaction.filcom.com/vespa400/index.php), qui est largement consacré à cette petite voiture. Il faut chercher du côté de la firme qui a conçu le modèle original proposé à Fiat qui n'en a pas voulu, entraînant de ce fait la localisation de sa production en France : Siata. Une firme qui a par ailleurs construit de très élégantes voitures et mériterait d'être connue davantage. Siata avait développé la Mitzi, qui donnera la Vespa 400. Il faut voir la Mitzi comme une version crue de la Vespa, mais les formes et les grandes lignes sont déjà là. Le bloc moteur de la Vespa sera développé par Piaggio - des illustrations figurent sur les deux sites vespistes déjà mentionnés. C'est donc vers l'Italie qu'il faut se tourner pour voir à quoi ressemblait la Mitzi, sa parente présentée au Salon de Turin de 1954, sur ce site consacré à différentes microvoitures italiennes (4). Une photo de la voiture sous une forme beaucoup plus aboutie - prototype ou pas, et vraisemblablement pas - figure sur ce forum de passionnés qui se lancent des défis mutuellement en se proposant de reconnaître des voitures un peu obscures (5).
On la retrouve également sur ce site encyclopédique polonais qui fournit une riche base illustrée de modèles (6), toutes marques confondues, mais on y voit aussi, et c'est remarquable, une affiche publicitaire de la Mitzi. Ce qui laisse penser que celle-ci était beaucoup plus aboutie qu'on ne croit.
(4)(I) http://www.zarattini.com/microvetture/mitzi.htm
(5)(F) http://www.forum-auto.com/automobiles-mythiques-exception/section5/sujet251633-490.htm
(6)(PL) http://www.auta5p.eu/katalog/siata/siata_mitzi_01.htm
. Et voici un SCOOP ! Indiquons d'emblée que les informations qui vont suivre ici ne sont disponibles nulle part ailleurs. Elles ont été aimablement communiquées par le Secrétaire du Vespa-Club et ancien de l'ACMA, mais par e-mail. Pas de site, donc, mais quand même une révélation sensationnelle... Ce qui justifie de partager l'information, même sans lien pour la prouver.
Revenons à la fin de l’année 1950, quand une société française basée à Fourchambault dans la Nièvre, les Ets ACMA, lance la fabrication de scooters Vespa sous licence pour soulager les chaînes de production en Italie. Cette société sera également chargée de la fabrication de la Vespa 400 à partir de 1957 pour les raisons que l'on sait. En ce qui concerne les prototypes, nous dit le Secrétaire du club, certains ont été construits à Fourchambault pour les essais avant le lancement en série – mais sans qu’il ait connu les conditions exactes de leur réalisation. Il avait lui-même accès à l’atelier où la petite voiture était développée, mais uniquement pour collecter les renseignements qui lui étaient nécessaires à l'installation des ateliers de production. En revanche, il nous apprend... qu'un modèle quatre portes de la Vespa 400 a aussi été envisagé ! Pas de photo hélas, mais on ne saurait mettre en doute l'information : c'est lui qui avait été chargé de vérifier sur plans son passage dans les installations existantes (tunnel de phosphatation, cabines de peinture) avant qu'il ne quitte l'ACMA en 1960. S'agissait-il d'une deux-portes rallongée ? D'une quatre-portes avec capot plongeant et non en porte-à-faux, style Seat 600, la version quatre-portes espagnole de la Fiat 600 ? mystère.
. Ce site exhaustif entièrement dévoué à la Vespa 400, tenu par l'un de ses heureux propriétaires possesseur d'un modèle rouge Satan, mais oui ! présente des informations sur sa genèse, ses caractéristiques... C'est la page consacrée aux miniatures (1) qui retient l'attention pour ce qui concerne les prototypes. Quelques modèles sont surprenants. Il est précisé en exergue que plusieurs sont des exemplaires uniques, réalisés par un Belge passionné de miniatures. Ainsi cette Vespa rouge et crème qui tire une remorque construite à partir d'une caisse de Vespa 400. Un utilitaire peu pratique, même sans moteur ! Les remorques sont d'ailleurs légion sur la page ; on rit, car la Vespa 400 n'avait qu'une puissance de 12cv SAE, soit 18cv DIN. On trouve encore ici une Vespa Pichon-Parat vraisemblablement apocryphe ; une Vespa barchetta jaune, de course ; un curieux, somme toute banal break Vespa 400, presque laid ; un pick-up (!) et, plus surréaliste encore, sa version ice cream van, sans doute une vraie rareté dans la réalité, une soixantaine de Vespa seulement ayant été exportées outre-Manche. On imagine les glaces réchauffées par le moteur.
(1)(F) http://www.ma-vespa-400.com/vespa-400-photos-jouets.php
. Peut-être... mais en fouillant, vous tomberez sur cette incroyable Vespa sport profilée (2), une vraie barchetta cette fois - au sujet de laquelle les recherches sont lancées. Il s'agit sans doute moins d'un prototype que d'un exemplaire unique, mais il serait dommage de ne pas en parler.
(2)(F) http://www.ma-vespa-400.com/photos/photos-50ans2007-81-82.html
(2)(F) http://www.ma-vespa-400.com/photos/photos-50ans2007-80-81.html
. Une découverte, ce site, qui présente des miniatures Dinky Toys modifiées (et à ce titre, prototypes !), où on retrouve les modèles indiqués ci-dessus à partir de l'accueil, une fois "entré dans la boîte" (3), en déroulant vers le bas et en allant sur "Dinky Vespa".
(3)(F) http://sthubert.freeheberg.com/
. La solution pour retrouver la trace du prototype de la Vespa 400 a été suggérée par le webmaster du site du Club Capaction (http://capaction.filcom.com/vespa400/index.php), qui est largement consacré à cette petite voiture. Il faut chercher du côté de la firme qui a conçu le modèle original proposé à Fiat qui n'en a pas voulu, entraînant de ce fait la localisation de sa production en France : Siata. Une firme qui a par ailleurs construit de très élégantes voitures et mériterait d'être connue davantage. Siata avait développé la Mitzi, qui donnera la Vespa 400. Il faut voir la Mitzi comme une version crue de la Vespa, mais les formes et les grandes lignes sont déjà là. Le bloc moteur de la Vespa sera développé par Piaggio - des illustrations figurent sur les deux sites vespistes déjà mentionnés. C'est donc vers l'Italie qu'il faut se tourner pour voir à quoi ressemblait la Mitzi, sa parente présentée au Salon de Turin de 1954, sur ce site consacré à différentes microvoitures italiennes (4). Une photo de la voiture sous une forme beaucoup plus aboutie - prototype ou pas, et vraisemblablement pas - figure sur ce forum de passionnés qui se lancent des défis mutuellement en se proposant de reconnaître des voitures un peu obscures (5).
On la retrouve également sur ce site encyclopédique polonais qui fournit une riche base illustrée de modèles (6), toutes marques confondues, mais on y voit aussi, et c'est remarquable, une affiche publicitaire de la Mitzi. Ce qui laisse penser que celle-ci était beaucoup plus aboutie qu'on ne croit.
(4)(I) http://www.zarattini.com/microvetture/mitzi.htm
(5)(F) http://www.forum-auto.com/automobiles-mythiques-exception/section5/sujet251633-490.htm
(6)(PL) http://www.auta5p.eu/katalog/siata/siata_mitzi_01.htm
. Et voici un SCOOP ! Indiquons d'emblée que les informations qui vont suivre ici ne sont disponibles nulle part ailleurs. Elles ont été aimablement communiquées par le Secrétaire du Vespa-Club et ancien de l'ACMA, mais par e-mail. Pas de site, donc, mais quand même une révélation sensationnelle... Ce qui justifie de partager l'information, même sans lien pour la prouver.
Revenons à la fin de l’année 1950, quand une société française basée à Fourchambault dans la Nièvre, les Ets ACMA, lance la fabrication de scooters Vespa sous licence pour soulager les chaînes de production en Italie. Cette société sera également chargée de la fabrication de la Vespa 400 à partir de 1957 pour les raisons que l'on sait. En ce qui concerne les prototypes, nous dit le Secrétaire du club, certains ont été construits à Fourchambault pour les essais avant le lancement en série – mais sans qu’il ait connu les conditions exactes de leur réalisation. Il avait lui-même accès à l’atelier où la petite voiture était développée, mais uniquement pour collecter les renseignements qui lui étaient nécessaires à l'installation des ateliers de production. En revanche, il nous apprend... qu'un modèle quatre portes de la Vespa 400 a aussi été envisagé ! Pas de photo hélas, mais on ne saurait mettre en doute l'information : c'est lui qui avait été chargé de vérifier sur plans son passage dans les installations existantes (tunnel de phosphatation, cabines de peinture) avant qu'il ne quitte l'ACMA en 1960. S'agissait-il d'une deux-portes rallongée ? D'une quatre-portes avec capot plongeant et non en porte-à-faux, style Seat 600, la version quatre-portes espagnole de la Fiat 600 ? mystère.
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